Alors que le mois de la fierté touche à sa fin, il est important de se rappeler pourquoi nous organisons de grandes célébrations à cette période de l’année et pourquoi, en tant que syndicalistes, nous continuerons toujours à nous battre pour les droits et la vie des membres de la communauté LGBTQ+.

La Fierté a commencé comme une manifestation. La Fierté est politique. La Fierté est belle.

En cette année où nous avons assisté à un nombre sans précédent d’attaques contre les droits des LGBTQ+ à travers le monde, et plus particulièrement au sud de notre frontière, la Fierté est tout aussi importante aujourd’hui qu’il y a 50 ans. En tant qu’alliés, il est important d’être présents et de faire preuve de solidarité, mais il est également important de réaliser que notre travail consiste à écouter et à défendre les droits.

Nous vivons dans un monde où les jeunes trans sont attaqués, bannis des sports qu’ils aiment pratiquer, et n’ont pas accès aux soins de santé affirmant le genre. Nous vivons dans un monde où les étudiantes et étudiants gais n’ont pas le droit de dire qu’ils et elles sont gais à l’école.

À titre de syndicalistes, nous savons que nos droits ne sont jamais donnés. Il faut se battre pour les obtenir et les gagner. Il est de notre responsabilité d’assurer de donner de l’espace et d’amplifier les voix de nos camarades LGBTQ+.La justice sociale, la justice de genre et la justice économique vont de pair. . Nous ne pouvons pas ignorer ces attaques. Nous devons employer tout le pouvoir que nous avons - dans nos communautés, dans nos milieux de travail, à la table de négociation et avec les gouvernements afin de protéger et d’étendre les droits. Nous voulons aller de l’avant, pas retourner en arrière.

Qu’est-ce que les syndicats peuvent faire?

• Nous pouvons créer des environnements qui reconnaissent et protègent nos camarades queers dans le milieu de travail.
• Nous pouvons encourager et soutenir la représentation LGBTQ+ au sein des conseils exécutifs de notre section locale, des comités de négociation, et d’autres espaces syndicaux.
• Nous pouvons nous assurer que nos sections locales participent aux célébrations annuelles telles la Fierté et la Journée internationale de la visibilité transgenre.
• Nous pouvons nous assurer que nos sections locales participent aux commémorations tels le Jour du souvenir des personnes transgenres et la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie.
• Nous pouvons négocier des clauses de langage inclusif qui créent de l’espace pour une multitude d’identités de genre. Nous pouvons négocier des couvertures de services de santé d’affirmation de genre et des congés payés afin d’y accéder.

Dans certains cas, une convention collective est la seule chose qui protège les personnes transgenres de la discrimination au travail. Mais notre travail n’est pas terminé. Nous allons continuer à lutter, mobiliser et négocier afin de protéger nos camarades LGBTQ+ partout dans le monde.

Le mois de la fierté tire à sa fin, mais les activités de la Fierté continuent, et la lutte aussi! Avançons vers un monde où nos milieux de travail reconnaissent, protègent et célèbrent la vie et les droits de tous nos membres LGBTQ+.

En toute solidarité et fierté,

Lana

• vision