L’appui de Daniel
Par Campagne Lana Payne
Il y a quelques semaines, j’étais moi-même en campagne pour devenir directeur québécois d’Unifor. J’ai sillonné les sections locales du Québec afin de les écouter et aussi de présenter ma vision pour l’avenir d’Unifor. J’ai couché mes idées sur papier, ce qui a constitué mon « plan d’action ». Je parlais alors d’intégrité, de transparence, d’imputabilité, d’écoute, de la nécessité de contrôler nos finances et d’ajouter des mesures de surveillance. Je disais qu’il nous fallait libérer la parole des sections locales et améliorer la démocratie au sein de notre syndicat. Finalement je mentionnais qu’il fallait repenser et augmenter le service à nos sections locales.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons à moins d’une semaine du congrès, à une semaine des élections présidentielles. Ces élections auront sans aucun doute un impact considérable sur la direction que prendra Unifor. Il va sans dire que ce que je croyais nécessaire au moment de mon élection, je le crois plus que jamais nécessaire aujourd’hui. J’ai écouté les différents candidats et candidates à l’élection et j’entends surtout Lana parler d’intégrité, de transparence, d’imputabilité, de mesures de surveillances, de contrôles des finances. Je la vois faire preuve d’écoute, d’empathie et de démocratie. Il ne s’agit pas uniquement de parler de ces choses, il faut avoir le courage de les réaliser. Je vois que Lana a ce courage, cette volonté. Ne pas me joindre à elle à ce moment-ci serait de tourner le dos à mes propres valeurs. La faute de l’ex-président Dias nous a profondément bouleversés. Ma croyance en la transparence est telle que je suis de ceux qui préfèrent tout exposer au grand jour, admettre la faute et prendre les mesures nécessaires pour regagner la confiance de nos membres et du public. Certains auraient préféré une solution plus discrète qui impliquait inévitablement de cacher une partie de la vérité à nos membres. Je ne suis pas de cette école. Tenter de sortir de la crise avec de demi-vérités et du camouflage, c’est la perpétuer. Il n’y a que la lumière pour guérir de ces blessures. Lana a eu cette même position, ce même courage depuis le début. Elle savait déjà que seule la transparence complète et totale permettrait de regagner notre intégrité aux yeux des membres. Dans ce genre de situation, faire face à ceux qui souhaitent la solution facile, nécessite du leadership et de la bravoure. C’était le chemin le plus difficile, mais le seul que l’on pouvait prendre. Lana nous démontre depuis le début de la crise qu’elle a ces qualités. Encore une fois ici, je me retrouve de son côté.
Je vous ai souvent mentionné qu’un leader ne doit pas rester assis sur la clôture. Dans les temps difficiles, un leader se doit de prendre position. Bien qu’il ne m’appartienne pas de vous dire pour qui voter, en tant que dirigeant de l’organisation, je me dois de vous dire pour qui je vais voter.
C’est pourquoi j’ai décidé d’appuyer Lana comme candidate à la présidence d’Unifor et c’est aussi pourquoi j’ai décidé de me joindre à l’équipe Avancer. Ensemble. Je ne doute pas que toutes et tous ensemble, Gavin, Dayle, Jennifer, Len, et moi, sous la présidence de Lana, nous serons en mesure d’insuffler les changements nécessaires pour que notre syndicat demeure le phare du milieu syndical et retrouve toute sa grandeur en mettant l’intérêt des membres au centre de nos actions. Avançons. Ensemble.
Solidairement.
Daniel Cloutier, Directeur québécois d’unifor
Daniel Cloutier a été élu directeur québécois en avril 2022. Daniel a commencé à s’impliquer dans le syndicat en 1989, pendant un conflit de travail chez Purolator qui a duré quatre mois. Peu de temps après le retour au travail, il a été élu délégué syndical pour la section locale 146 du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), l’un des syndicats fondateurs d’Unifor.
Il a occupé divers postes, y compris celui de président de sa section locale, avant d’être embauché comme représentant de service pour le SCEP en 1997. S’occupant d’un large éventail de secteurs, il a alors eu l’occasion de travailler dans plusieurs régions du Québec et dans le reste du Canada.
Daniel Cloutier a dirigé de nombreuses négociations, dont certaines au niveau national, résolu des grèves et plaider plusieurs dossiers, en plus de travailler au Service de la santé et de la sécurité. Il a également exercé les fonctions de président du Syndicat national des représentantes et représentants du Canada.
Après la création d’Unifor en 2013, Daniel s’est joint au Service de la santé et de la sécurité, où il a travaillé à faire du Service de défense des accidentées et des accidentés du travail un outil de défense incontournable pour les sections locales et leurs membres.